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Côte d’Ivoire: Il faut éviter une autre crise postélectorale aux ivoiriens, en mesurant les propos.

Évitons une crise postélectorale aux ivoiriens. Pourquoi, il faut éviter le syndrome de la peur, de la panique et de la guerre aux ivoiriens à l’approche des élections présidentielles, quand on manque de culture et de formation politiques ?

Il faut éviter une autre crise postélectorale aux ivoiriens

Une élection peu importe son capital d’importance, ne doit pas effrayer les contribuables et les citoyens. En Côte d’Ivoire, le manque de formation politique contribue à semer la terreur aux uns et aux autres. Comme pour la plupart des électeurs, ce n’est pas le projet de société, qu’ils votent mais pour le tribalisme, pour de l’argent, quand la période approche, on sent la peur s’emparer des uns et des autres et les discours, deviennent dangereux car truffés d’injures, de calomnies et d’attaques.

Pourquoi, les ressortissants du nord, du centre, de l’ouest et du sud, montent les enchères électorales dans les injures, attaques ? A croire que pour le président qui sera élu, s’il n’est pas issu de sa localité, l’enfer s’abattra sur ses parents ?

La faute incombe aux partis politiques qui ne forment pas leurs militants sur des valeurs de développement saint, mais sur du tribalisme et du népotisme. C’est grave.

Quand on entend des femmes du nord s’exprimer dans leur langue pour inciter leurs compatriotes à s’inscrire sur les listes électorales, le langage n’est pas conciliant. Quand on entend aussi, des ressortissants de l’ouest parler à leurs parents, alors là, c’est la crainte. On va où là ?

Quand il s’agit des politiques, c’est la honte. Mais si les partis politiques ne veulent pas former leurs bases, il appartient au gouvernement de le faire, les médias d’état sont là pourquoi ?

Au lieu de faire répéter l’actualité qui passe en boucle, dans les langues vernaculaires, c’est le lieu de tout modifier. Il faut donner des consignes fermes aux traducteurs en langues vernaculaires, de faire passer des messages de paix, du vivre-ensemble à la population. Il faut que dans le programme des médias d’état, les journaliste et animateurs aillent dans ce sens, sinon, l’avenir fait peur pour la stabilité et la paix.

Ça sera une occasion pour les médias d’état de se rapprocher de leurs auditeurs et téléspectateurs, car cela fait longtemps que l’audimat de la RTI diminue.

Les ivoiriens, pour la plupart, ne sont pas formés en politique et ils confondent le tribalisme, le népotisme à la politique et c’est à tous les niveaux. C’est un danger pour le pays.

Comment faire pour que si c’est Gon Coulibaly qui est élu président de la république, le bété, l’agni, le gouro, l’ébrié, la baoulé soit en paix et rassuré qu’il vivra en sécurité, comment faire pour que si c’est ETTIEN Joël qui devient le président de la république, les autres se sentent en sécurité pour participer au développement, il faut trouver le juste milieu car le poste de président de la république, n’est pas un banc, mais un seul fauteuil et c’est pour cinq (5) ans.

Se surveiller pour éviter une crise postélectorale

Les uns et les autres doivent y veiller. C’est pourquoi, il faut montrer à tous, qu’un dioula peut avoir pour un ami agni, bété et vice-versa. La cohésion nationale n’a plus de visibilité à cause de la haine et de la vengeance qui remplissent les cœurs. Tous oublient que la politique, n’est qu’un jeu. Les politiques opposés dans la journée, se retrouvent la nuit pour se moquer des esprits tordus.

La campagne de cette année doit-être apaisée, démocratique et sans injure. Un homme formé politiquement, n’insulte pas, mais apporte des idées dans des contradictions. C’est pourquoi, cette année, il faut inviter des vrais débatteurs qui viendront nourrir, les ivoiriens de leur savoir et non des aigris pour venir intoxiquer.

Le manque de formation et de culture politiques est en général, dû aux intellectuels qui montrent leurs limites et leurs tares à travers des injures, des calomnies et le peuple croit qu’ils sont dans la vérité, alors que ce sont des semeurs de conflits, des aigris. Il faut combien de morts à chaque élection pour prendre conscience que la politique a été inventée pour le bien-être des citoyens et non le contraire ?

                                           Joël ETTIEN

        Directeur de publication : businessactuality.com

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